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Le commerce des broutards reste dynamique

Le niveau de l’offre progresse de façon insuffisante pour couvrir les besoins soutenus du marché. Les engraisseurs italiens ont des besoins, mais ils ne sont pas les seuls. Nos broutards partent sur l’ensemble de l’Europe et sur les pays tiers via l’Espagne.

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La concurrence avec une demande française également très présente après le creux des mises en place estivales est un élément de plus pour doper les ventes. Les niveaux exceptionnels des prix de la semaine dernière ont été légèrement corrigés sur les cadrans du centre, notamment pour les sujets de plus de 450 kg.

L’animation commerciale reste donc dynamique sur les marchés au cadran du centre de la France. Les broutards ou les taurillons charolais U de 350-400 kg qui étaient négociés il y a un an autour de 4,00 €/ kg vif, sont actuellement vendus entre 6,20 et 6,40 € sur Moulins-Engilbert, Châteaumeillant et Saint-Christophe-en-Brionnais. Les prix des sujets de 450-500 kg avoisinent les 6,00 €.

La situation est similaire pour les limousins avec des niveaux de prix similaires à ceux des charolais sur les cadrans de Mauriac et d’Ussel. Aux Hérolles, de nouveaux sommets ont été atteints avec des broutards U de 300-350 kg valorisés à 6,66 € en moyenne, voire 7,00 € pour les extras.

Sur les marchés de l’Ouest, la dynamique commerciale est également présente avec des tarifs qui suivent la dynamique imposée par l’exportation, avec des hausses très sensibles sur Châteaubriant et Cholet.

Pour les femelles, le marché reste déficitaire avec une offre qui ne suffit pas pour couvrir la demande. Le commerce reste actif sur les cadrans avec des tarifs toujours très fermes. Les bonnes charolaises ou limousines de 300-350 kg sont vendues autour de 5,35-5,40 € à Moulins-Engilbert, Châteaumeillant, Ussel et aux Hérolles.

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